Vers la fin de l’année 1918, je passais mes derniers mois a Pétersbourg. J’?y attendais, muni de papiers illégaux, la possibilité de revenir en Pologne. […] Je parcourais les rues de cette ville, «?la plus abstraite des toutes?», en proie a la terreur révolutionnaire, parmi les gens souffrant de la famine. […] Pres de la statue de Pierre le Grand et des colonnes blanches du Sénat, j’?ai vu un vieux cocher barbu. En descendant du pont, perché sur la banquette d’un fiacre tout ...